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Un blog photo ? Je me lance...

23 décembre 2010

Mon projet de blog photo

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Mes premiers souvenirs, en photographie, commencent à la fin des années 1950, avec un Kodak d'assez bonne qualité, un Retinette, puis l'Exakta Varex IIa de mon regretté père, le premier 24x36 à visée reflex, par le dessus, une merveille d'orfèvrerie dont le miroir ne redescendait qu'au réarmement. Enfin un excellent Asahi Pentax Spotmatic SP II avec objectif Super-Takumar 1:1.4/50, recommandé par les photographes du premier journal qui m'ait employé comme plumitif (le quotidien Paris-Jour, dont seuls les sexagénaires peuvent se souvenir). Ils étaient tous adeptes du modèle. Ces deux appareils-là, dont j'ai fait un usage immodéré, développant et tirant mes photos, je les ai toujours.

Mais, ni de ceux-là ni des suivants, je ne me suis servi dans ma profession (carte de presse N° 27 309). Si le mélange des genres est de plus en plus apprécié, il n'a pas été de saison au long de la plus grande partie de ma carrière de journaliste rédacteur, et je l'ai toujours rejeté. Maintenant que je suis à la retraite, "journaliste honoraire" selon la formule à la mode, je continue à respecter le principe.

Les appareils suivants, précisément : après un modèle de poche Olympus XA, argentique à visée télémétrique, puis quelques compacts, j'ai choisi un Canon EOS 550D. Pour un non-professionnel, il n'a pas grand chose à envier aux modèles experts. Son capteur APS-C est d'ailleurs identique à celui du 7D, appareil expert d'entrée de gamme, très apprécié des amateurs éclairés, et ne diffèrent que quelques fonctions d'appoint. Il est équipé d'un zoom Sigma 18-250, un peu passe-partout mais pas trop mal coté par DxOMark et pratique en voyage. Je peux corriger la plupart de ses aberrations avec l'excellent logiciel d'amélioration DxO. Celui-ci intègre de nombreuses combinaisons boîtier-objectif et propose des corrections automatiques, qu'on peut affiner (voir ici le sujet que je lui consacre). Cela remonte un peu le niveau de mon zoom, mais l'achat d'une focale fixe moyenne, à large ouverture, est sérieusement à l'étude. Mon souci majeur est le piqué : je bave devant certaines photos de Leica équipé d'un Summicron ou autre Summarit. Mais, cela, ce n'est pas pour demain, non plus que les xD Mark y de Canon et leurs objectifs L à anneau rouge. Je me suis aussi doté d'un flash Metz 58 AF-2. J'en présente un test ici.

Enfin, je me suis laissé tenter par le nouveau compact expert de Fujifilm, le Finepix X10. Il complète bien ma panoplie, dans le registre de l'appareil qu'on peut emporter partout, avec une qualité approchant celle du reflex. Sorti le 17 novembre 2011, le X10 s'est littéralement arraché, après deux mois de buzz sur Internet. Les quelques articles et photos que je lui ai consacrés ont multiplié par mille le succès de mon précédent sujet vedette sur le flash Metz 58 AF-2.

Pour l'anecdote, je citerai une acquisition de juin 2011, un compact étanche, le Sony DSC-TX10, pratique pour les vacances humides, mais dont la qualité, plus convenable qu'on ne le dit, est évidemment loin de celle des deux précédents cités ici.

Pour la retouche proprement dite, j'ai remplacé un très vieux Photoshop Elements par une version 10, sortie début octobre 2011. Pour le HDR, j'emploie plusieurs des bons modules actuels, PhotoEngine d'Oloneo, sorti au début de 2011, EasyHDR Pro, ainsi que Photomatix, qui reste une référence mais auquel je préfère PhotoEngine... Si on en a l'utilité, et si on dispose d'un budget d'un millier d'euros, Photoshop CS remplacera la plupart des logiciels cités ici.

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Si je respecte évidemment (ô combien) le principe de l'« instant décisif » cher à Cartier-Bresson, je considère, comme nombre de pratiquants d'aujourd'hui, que cette philosophie devient un peu trop exclusive. Une religion qui semble s'être calcifiée et dont le prophète, malheureusement, est loin. Certes, il y a le « bon moment », qu'aucun post-traitement ne remplacera si on est passé à côté. Au fond, de quoi s'agit-il ? De la rencontre, fortuite dans la plupart des cas, entre le désir d'une certaine photo, peut-être quelconque, et l'irruption d'un événement inopiné au moment du déclenchement, qui rend cette photo remarquable. S'il y faut un œil exercé et attentif, la chance joue pour la plus grande part, car cet événement est rarement prévu. Il est vrai que la chance ne sourit qu'à ceux qui la méritent.

Finalement, une photo n'est que ce qu'on en voit, une fois qu'elle est tirée, imprimée ou mise en ligne, et c'est à ce seul moment que l'auteur prend la responsabilité de sa qualité ou de son intérêt. Il n'y a pas lieu de lui demander compte des actions qui l'on conduit au résultat. On ne l'a fait pour aucun art, depuis Lascaux, pourquoi le ferait-on pour celui de la photo ?

Mais attention : la contestation de l'« instant décisif » n'est que le prétexte, pour certains, à promouvoir une tendance (néo-pictorialisme, appropriationnisme, etc.) qui conduira inéluctablement à la photographie sans appareil photo. Toute une école prône déjà le bidouillage sur « photos trouvées », rarement trouvées sur le trottoir mais la plupart du temps volées sur Internet. Ma défense de la retouche libre n'est certes pas celle des nouveaux graphistes de l'appropriation débridée.

Ce blog existe depuis deux ans et demi. Il a été visité par des dizaines de milliers d'internautes, via Google essentiellement. La Toile faisant de la planète un village, ces visiteurs viennent des cinq continents. Je les remercie et tiens à jour la liste de leurs provenances ici. En grande majorité, ils s'intéressent surtout aux sujets techniques sur lesquels j'essaie de faire partager mon humble expérience (avec des mises à jour régulières). Mais, lorsqu'ils s'attardent un peu sur mes photos, c'est avec une grande indulgence dont je leur suis reconnaissant.

Je ne tiens pas un journal d'actualité sur la photograhie ! Je n'en ai ni le temps ni les moyens, et les sites spécialisés assument très bien ce rôle. Je me contente de parler de ce que je pratique et de ce que je connais.

La plupart de mes photos sont doublées sur flickr, pour pouvoir être vues en meilleure définition que sur ce blog. Leur relatif inintérêt, perdues parmi des millions d'autres, fait qu'elles ne risquent guère le pillage. Elles sont cependant étiquetées « tous droits réservés », par principe. Je réprouve le système des creative commons et de la prétendue « culture libre ». Je ne vends donc rien, laissant cela aux professionnels, mes amis. A chacun son métier : moi, c'est photographe amateur. Cela ne me prive nullement du droit de demander réparation pour toute utilisation illégale que je découvrirais.

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